Je m’appelle
Garniouze Ink.
théâtre de rue
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Gourdan Polignan Mercredi 31 mai 2017 à 18h30
devant la gare
gratuit / tous publics à partir de 12 ans / durée : 30 minutes
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Gourdan Polignan Mercredi 31 mai 2017 à 20h30
devant la gare
gratuit / tous publics à partir de 12 ans / durée : 30 minutes
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Carbonne Jeudi 1er juin 2017 à 10h30
place de la République, à côté du café Le Beluga
gratuit / tous publics à partir de 12 ans / durée : 30 minutes
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Carbonne Jeudi 1er juin 2017 à 11h30
place de la République, à côté du café Le Beluga
gratuit / tous publics à partir de 12 ans / durée : 30 minutes
Campé devant ce que l’on appelle une sucette publicitaire, Christophe Lafargue (Garniouze) va dire toute la force d’un texte emprunté à Enzo Cormann. Trente minutes pour évoquer cent ans de guerre économique mondiale et de condition ouvrière. Trente minutes pour crier les luttes, dans la rue.
Garniouze est à la fois Émilien Casselage, Ramon Rodriguez, Lucien Bonnefard, Karim Beklacem, Franck Lynch, nés au XXe siècle à Rodez, Tolède, Béziers, Fos-sur-Mer, Belfast… Ils sont citoyens, typographes, mineurs, caristes, employés saisonniers agricoles, ouvriers. Tous ont des histoires singulières et des vies façonnées par le labeur. Après avoir brillamment exploré le texte Les soliloques du pauvre écrit en 1897 par Jehan Rictus (qui a donné le spectacle Rictus), Christophe Lafargue s’attelle à un texte littéraire d’une réelle portée politique et sociale. Cette fois, c’est la notion de travail qui est au cœur du propos : ses conditions d’accès, ses écarts de salaires, sa rentabilité… Et aujourd’hui, en 2017, où en sommes-nous, n’avons-nous pas encore quelques luttes à poursuivre et/ou mener ?
spectacle accueilli dans le cadre du réseau En rue libre
Garniouze Ink.
Christophe Lafargue, plus connu sous le nom de Garniouze, a fait son nom dans le milieu des arts de la rue depuis une vingtaine d’années déjà… Après avoir fondé la compagnie Okupa Mobil en 1992, après avoir participé à plusieurs créations de Phéraille de la compagnie Le Phun, il est également et parallèlement « regard extérieur » et/ou metteur en scène pour diverses compagnies (Carnage productions, Sacékripa,…). Il intervient aussi régulièrement pour Clowns sans frontières et Clowns d’ailleurs et d’ici…
Accompagné de François Boutibou et d’Olivier « Rital » Magni aux expériences tout aussi riches, l’identité du groupe se révèle à travers l’exploration d’œuvres littéraires fortes et politiquement engagées.
Garniouze Ink. entame avec Ce que j’appelle Oubli le troisième volet de ses œuvres monologuées. Ce triptyque consacré à la mise en rue de textes d’auteur autour de trajectoires de vie en marge se clôture par cet écrit dense, en un souffle, en une seule et unique phrase.