Vendredi
La Fabrique Fastidieuse

danse

  • Saint Gaudens Jeudi 19 septembre 2019 à 18h30

    boulevard Bepmale, à côté des Trois maréchaux

    gratuit / tous publics à partir de 8 ans / durée : 65 min

Et si ce jeudi-là ressemblait, à s’y méprendre, à un vendredi soir, de ceux où l’on danse ? L’équipe de La Fabrique Fastidieuse vous convie à une fête en plein jour, une transe collective, sur le dancefloor de Saint Gaudens !
Vendredi est une invitation à entrer dans un cercle, en plein milieu de la ville, comme on entrerait dans une ronde pour partager une liesse collective, former un grand rassemblement, à l’air libre. L’indispensable bande-son de la fête, en live – des musiques de danses traditionnelles revisitées en version électro – agit comme un appel irrésistible à la danse. Petit à petit une véritable contagion opère. Imperceptiblement d’abord, distinctement ensuite, ostensiblement enfin, les corps bougent, le groupe est en mouvement, ensemble !
Traversant la foule, créant des chorégraphies, les danseurs font surgir des images de bal populaire, de carnaval, de battle, de manifestations aussi. Avec une énergie bouillonnante, leurs mouvements se propagent et se diffusent comme des ondes, alternant entre moments de démonstration et temps de danse collective.
Pour ceux qui n’aimeraient pas danser, sachez que l’on peut être (simple) spectateur de Vendredi, le plaisir est immense aussi !

spectacle accueilli en coréalisation avec le Théâtre Jean Marmignon de Saint Gaudens et avec l’aide de l’ONDA – Office national de diffusion artistique et du réseau En rue libre

La Fabrique Fastidieuse

La Fabrique Fastidieuse est née en 2008, de l’engagement de deux artistes - Julie Lefebvre et Anne-Sophie Gabert - l’une plutôt interprète, l’autre plutôt chorégraphe, toute deux voulant créer une danse contemporaine, un art vivant et agissant, populaire en somme.
La Fabrique Fastidieuse vise à développer une écriture chorégraphique singulière, exigeante et atypique. Elle travaille sur une prise de parole absolument physique qui pose le vécu et l’expérience comme dénominateur de sa relation au public.
De l’action brute à la danse, le travail de la compagnie bouleverse nécessairement le corps tout en exposant tensions paradoxes, états quotidiens, urgence et traits d’humour. Ici la danse se mêle à d’autres phénomènes.
Les chantiers de création de la Fabrique accordent une place centrale à la multiplication des regards (collaborations interdisciplinaires, répétitions publiques, work in progress).
Quelques prises de risque, du culot et un goût pour des rencontres à la fois frontales et collaboratives avec son public caractérisent la Fêlure Fastidieuse.
La Fabrique travaille dans l’espace public de la rue et des théâtres. Elle joue avec les contextes (de création et de représentation) et se trouve surtout là où l’on ne l’attend pas.
> www.lafabriquefastidieuse.com/